Certaines start-up françaises franchissent les frontières avec des projets qui font briller la France et ses innovations durables. Zoom sur le succès mondial d’une poignée d’idées audacieuses et innovantes.

Retrouvez la thématique “Touche Française” dans Culture V. n°2

Le foie gras de culture, par Gourmey

Le foie gras de culture développé en laboratoire français par Gourmey a réussi le pari de s’exporter à l’étranger. En levant plus de 48 millions d’euros, en octobre dernier, l’entreprise a pu entamer son processus d’industrialisation et de distribution notamment aux États-Unis. Grâce à ce procédé sans élevage et nécessitant moins d’eau, la start-up française affirme pouvoir réduire l’impact climatique de la production de viande d’environ 92 %. En ce moment, la marque se penche sur la création de nouvelles créations carnées cellulaires.

Les plantes luminescentes, par Aglaé

Développement laboratoire, aménagements urbains ou encore événementiels, Aglaé est sur tous les fronts, même ceux de l’étranger. La start-up française, qui développe des plantes luminescentes à l’aide d’un procédé unique de sérum nutritif élaboré en interne, a franchi les frontières de l’hexagone. Dans une interview, Sophie Hombart, fondatrice d’Aglaé, confiait que l’entreprise était sollicitée par différents pays comme le Maroc, la Belgique ou aux Émirats arabes unis, notamment pour l’aménagement d’événements, une des facettes de leur business model.

La fausse fourrure de luxe, par La Seine & Moi

Fondée par Lydia Bahia, en 2015, La Seine & Moi est une boutique parisienne spécialisée dans les fausses fourrures de luxe, vegan et fabriquées en France. Le succès de la marque en France, relayé par des magazines comme Vogue et Elle, a conduit l’entreprise a s’exporter directement aux États-Unis et au Royaume-Uni, notamment pour la London Fashion Week. Portée par une couverture médiatique importante dans le monde de la mode, La Seine & Moi est devenue une référence dans l’univers des fausses fourrures de luxe à travers le globe. 

Le plastique d’algues, par Eranova

La technologie de l’entreprise française Eranova repose sur l’utilisation d’algues marines pour fabriquer des bioplastiques. Cette innovation, qui remplace les plastiques industriels, est biodégradable et compostable, ce qui en fait une alternative durable aux dérivés de pétrole. Eranova développe actuellement des partenariats avec des acteurs de l’industrie pour déployer sa technologie de bioplastique à grande échelle, notamment en Asie.

Les fromageries végétales, par Jay & Joy et Les Nouveaux Affineurs

L’entreprise française qui fabrique du fromage végétal à base de noix de cajou et d’amandes, Jay & Joy, connaît un vrai succès à l’internationale. Fondée en 2016, elle est aujourd’hui distribuée dans 9 pays et plus de 2700 points de vente à travers l’Europe. En 2020, la crémerie végétale a même lancé ses produits aux États-Unis, où ils ont très bien été accueillis. Dans le même registre, la jeune entreprise Les Nouveaux Affineurs s’est également récemment exportée de l’autre côté de l’Atlantique afin de commercialiser son fromage 100% plant-based et made in France, à base de noix de cajou. 

L’alimentation à l’algue, par Algama

La start-up française fondée en 2013, Algama, spécialisée dans la production d’aliments à base d’algues a développé une technologie innovante pour transformer les algues en une variété de produits alimentaires (boissons, desserts, snacks, plats cuisinés). Considérées comme une ressource alimentaire durable, les algues permettent au projet de s’inscrire parmi les alternatives durables, notamment aux poissons. La société a récemment élargi son activité à l’international en signant des partenariats de distribution en Europe, aux États-Unis et en Asie.