Avec leurs packagings au design coloré, presque enfantin, Cécilia Thomas et Laura Faeh réinventent les glaces. De l’après-midi ensoleillé à la plage au film de Noël sous un plaid, il y en a pour tous les goûts. Mais avec Poptails Pastis ou Spritz, c’est surtout pour plaire aux grand·es ! Rencontre.
Commençons par les présentations…
Cécilia Thomas : Je suis donc Cécilia et j’ai bientôt 33 ans ! Avant l’aventure Poptails, que j’ai créé en 2016, j’ai suivi des études de business et de marketing que j’ai réalisées entre la France et l’Angleterre. C’est à Londres que j’ai effectué mon stage de fin d’études pour une marque de Vodka (Zorokovich 1917) et c’est à ce moment-là que l’idée de glaces à la vodka a germé… J’avais acheté du matériel pour réaliser ces glaces et convaincre mon supérieur à l’époque. Laura qui était ma colocataire a donc suivi toute l’épopée ! Après cet épisode, j’ai travaillé dans le design, en tant que cheffe de projets principalement pour les galeries d’art et les musées.
Laura Faeh : De mon côté, j’ai fait des études tournées vers le business et la finance. Avec Cécilia nous avons vécu dix années ensemble, à Londres et d’ailleurs lorsque nous avons lancé Poptails nous étions encore colocataires ! C’est simplement que nous avons toutes les deux des familles entrepreneuses, donc même si nous travaillions en entreprise, on cherchait une idée afin de monter notre propre projet et j’ai suivi celui de Cécilia. J’ai tout de suite adoré l’idée ! Et au bout d’un moment on en avait assez de ne faire que parler de nos glaces, alors on a créé notre propre marque.
Y a‑t-il des sujets qui vous animent particulièrement au quotidien ?
Cécilia Thomas : D’un côté plus intime, je m’intéresse plus globalement aux sujets de développement personnel et de tout ce qui est en lien avec les thérapies faisant le lien entre le corps et l’esprit. Par exemple, je suis depuis deux ans une formation pour devenir astrologue.
Laura Faeh : Ce qui m’intéresse c’est surtout la relation que nous entretenons avec les animaux… Mon rêve serait de travailler dans une association ou un refuge !
Comment vos personnalités nourrissent-elles votre entreprise ?
Laura Faeh : Je suis un peu plus réservée que Cécilia donc lorsqu’il faut être devant l’appareil photo ou la caméra, c’est surtout elle que j’envoie !
Pour ce qui est du quotidien, on ne fait pas du tout les mêmes choses pour Poptails. Cécilia a une tête qui fourmille d’idées, elle s’est donc naturellement occupé du design et du graphisme de la marque. Quant à moi je suis le binôme qui a plus les pieds sur terre. Je me charge de la finance et de la logistique.
Avec des mondes professionnels et privés qui se tiennent par la main, comment arrivez-vous à trouver votre équilibre ?
Laura Faeh : Je pense que le fait que nous ayons un bureau maintenant nous aide beaucoup à conserver un équilibre. Qui dit bureau dit horaires de travail même s’ils ne sont pas stricts et qu’il nous arrive de déborder sur le privé !
Cécilia Thomas : Pour rebondir, ce qui donne aussi cette ambiance décontractée dans notre petite entreprise amenant même à une certaine familiarité est le fait que nous soyons avant tout amies dans la vie. Et puis, nous choisissons nos collaborateurs aussi et surtout grâce à leurs qualités humaines.
Laura Faeh : Pour donner un ordre de grandeur, on tourne avec une équipe constituée entre trois et huit personnes.
Il semble que la notion de rêve a été un socle pour la fondation de votre aventure entrepreneuriale. Quel est donc ce rêve ?
Cécilia Thomas : Tu l’as bien vu… Laura et moi sommes assez idéalistes tout en restant conscientes du monde dans lequel nous évoluons. Mais c’est vrai que nous aspirons — comme de nombreux jeunes gens — à une société meilleure. Vraiment, cela vibre en nous. C’est de cela dont découle cette notion de rêve, qui est une échappatoire lorsque nous sommes attristées par des choses qui nous dépassent comme la bêtise humaine ou la cruauté.
Laura Faeh : Mais également par rapport à certains traits de caractère des personnes qui nous entourent. On a été profondément remuées par quelques mauvaises expériences de recrutement et on s’est pris de plein fouet la réalité, il y a et il y aura toujours des gens malhonnêtes. C’est pour ça que nous tenons à être hyper transparentes sur ce que nous faisons !