La styliste anglaise Stella McCartney, pionnière de la mode éthique, lance une nouvelle fourrure écologique à base de maïs.
Photographie de page d’accueil : © Stella McCartney
On peut apprécier la mode et respecter scrupuleusement la planète et la animaux. Ce message, c’est celui que souhaite véhiculer la styliste pionnière Stella McCartney en créant des produits de prêt-à-porter vegan et écologiques. Sa dernière nouveauté en date : une fourrure intitulée Koba. C’est le premier vêtement du genre à intégrer une maison de luxe. Quelques temps après avoir créé la mention Fur Free Fur et s’être associée au groupe LVMH, le projet était lancé. Un message d’espoir pour l’avenir de la mode écologique chez les grands groupes.
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En quoi consiste cette nouvelle fourrure ?
Koba est conçu à partir de polyester recyclé et de fibres végétales Sorona, utilisant un dérivé de maïs. Il s’agit d’une réussite écologique, car la matière réduit de 30% la consommation d’énergie et de 62% les émissions de gaz à effet de serre liés à la production d’une fourrure synthétique. Cette fourrure est également 100% recyclable, comme à l’accoutumée chez la styliste.
Si cette fourrure innovante est son premier essai, Stella McCartney devrait étendre l’utilisation de la fourrure à base de fibres végétale au sein de ses différentes collections à partir de l’année prochaine. “Je ne vais pas prétendre qu’il est tous les jours facile de réfléchir à la façon la plus responsable de faire les choses mais je me refuse à voir cela comme une contrainte. Bien au contraire, je le vois comme une opportunité créative. La durabilité n’a rien d’une tendance, elle doit s’ancrer dans les business modèles. Et elle ne supporte pas le compromis”, avouait la créatrice lors d’une conférence LVMH à propos de leurs initiatives écologiques.
L’avenir est à la fourrure cruelty-free et écologique
Le Faux Fur Institute basé à Paris, s’est donné pour mission de faciliter l’accès à une fourrure cruelty-free et écologique aux créateurs. Pour cela, il a développé SMARTFUR, une feuille de route pour rendre la fourrure synthétique de plus en plus écologique.“Le recours aux dérivés de pétrole comme matière première à la fausse fourrure ne peut être ignoré. Nous croyons fort aux innovations et aux nouvelles possibilités que nous offrent les plantes pour créer des matières synthétiques” déclare l’Institut.
Le Faux-Fur Institute a également lancé OPENFUR, un concours qui met au défi les stylistes de créer des pièces écologiques à base de fibres végétales et synthétiques. Le Faux-Fur Institute travaille main dans la main avec de nombreuses organisations et notamment l’artisan ECOPEL à qui l’on doit la “koba”.