12 documentaires éclairants à voir absolument sur Netflix & Co

Charlotte Tortat
Le 28 juillet 2024

Comment simplement se sensibiliser sur les grands thèmes du monde actuel : l’écologie, le monde animal, les impacts de l’activité humaine, les discriminations raciales, le féminisme, les réseaux sociaux, l’IA ? Voici une sélection de films documentaires qui nous aident à comprendre les grandes problématiques planétaires. Ces œuvres, à travers la beauté des images et la qualité du traitement, nous inspirent, suscitent en nous des réflexions et nous donnent des pistes pour agir.

1. La Sagesse de la pieuvre

Ce film documente pendant 90 minutes l’extraordinaire lien tissé entre un humain et un poulpe au large de l’Afrique du Sud. Craig Foster, cinéaste en burn-out, tente de se ressourcer en plongeant en apnée dans les eaux à 9 degrés du Cap. Il rencontre un poulpe et s’en trouve fasciné. Pendant un an, l’homme et l’animal s’apprivoisent l’un l’autre. Le documentaire joue avec les codes de la romance sur fond de luxuriants paysages sous-marins. Cette histoire émouvante nous aide à prendre conscience de l’intelligence du monde vivant et de la connexion profonde que nous pouvons établir avec les animaux. Il nous alerte aussi sur la préservation des forêts sous-marines africaines.

2. Kiss the ground

Régénérer les sols, une clé pour l’avenir de la planète ? L’agriculture intensive dégrade nos terres et notre santé physique (utilisation massive de pesticides, destruction de terres rendues inexploitables, déforestation…) et détruit les organismes microbiens dont nous avons besoin. Les réalisateurs, Joshua et Rebecca H. Tickell, montrent le rôle essentiel joué par le sol de notre planète dans la maîtrise du CO2. Leur documentaire propose des solutions concrètes et un message d’espoir : l’agriculture régénératrice pourrait équilibrer notre climat, reconstituer nos vastes réserves d’eau et nourrir le monde.

3. Derrière nos écrans de fumée

Le documentaire réalisé par Jeff Orlowski nous alerte sur les dérives et les rouages pervers des réseaux sociaux. Les séquences alternent entre des paroles d’expert.es et d’ex-cadres de la Silicon Valley (de Google, Facebook, Instagram, Twitter) et une microfiction où l’on observe les effets délétères des réseaux sociaux sur une famille. Vente de données, capitalisme de surveillance, polarisation des débats, montée de l’anxiété chez les jeunes : le film donne l’alerte sur ces phénomènes et esquisse en conclusion des pistes de solutions.

4. What the Health

Après Cowspiracy (2014) qui dénonçait les ravages de l’élevage intensif, Kip Andersen réalise What the health (2022) qui, cette fois, se penche sur les dérives de l’industrie agroalimentaire. Des témoignages d’agriculteurs, de médecins et d’autres expert·es démontrent les dangers de l’alimentation industrielle, de la malbouffe, enracinée dans le profit financier. Outre les problèmes éthiques et écologiques causés par la consommation d’animaux, ce documentaire apporte un nouvel éclairage sur l’impact de la consommation carnée sur notre santé.

5. Akashinga : la guerre de l’ivoire

Sur les terres sauvages du Zimbabwe, une guerre pour l’ivoire fait rage. Contre les braconniers et leurs pratiques monstrueuses, un groupe de femmes rangers s’élève et part au combat pour la survie des éléphants. Elles osent accomplir un travail dangereux, autrefois réservé aux hommes, pour protéger des espèces animales menacées et plus globalement la vie locale. Ce documentaire au format court-métrage dure 13 minutes. Il peut être visionné entièrement sur Youtube.

6. La panthère des neiges

Pendant des semaines, sous le regard de la cinéaste Marie Amiguet, le photographe animalier Vincent Munier et l’écrivain voyageur Sylvain Tesson se mettent sur les traces de l’insaisissable panthère des neiges, sur les hauteurs du Tibet. De leur périple est né un film atypique, loin des codes du « documentaire animalier » : une ode à la nature, marquée par l’attente et le mystère, l’incertitude et une profonde émotion face au vivant. Un film militant de façon indirecte : à travers la beauté et l’émerveillement.

7. Coded bias

Une jeune chercheuse au MIT Media Lab, Joy Buolamwini, constate que son visage n’est pas détecté par un logiciel de reconnaissance faciale. Essayant de régler le problème, elle découvre avec stupeur que l’IA ne reconnaît pas son visage parce qu’elle est noire. La cause principale ? Les créateurs de ce logiciel, des hommes blancs, l’ont fait avec leurs propres biais. Elle se lance alors dans une vertigineuse enquête sur les biais algorithmiques qui, bien loin d’être neutres, favorisent et renforcent les discriminations (racisme, sexisme, …). Au-delà du constat, ce film ouvre la réflexion sur l’idée d’une éthique de l’intelligence artificielle.

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