Le PDG de Kering, François Pinault, a annoncé que le groupe renonçait définitivement à la fourrure pour l’ensemble de ses marques.
C’était déjà le cas des marques Gucci en 2017, Balenciaga, Bottega Veneta ou encore Alexander McQueen, et c’est désormais global : toutes les marques du groupe Kering devront se passer définitivement de fourrures animales. Les deux dernières maisons de couture à n’avoir pas franchi le pas étaient Brioni et Saint Laurent.
Les demandes des associations de protection animale dont PETA, qui manifestait en mars devant la boutique Saint Laurent de l’avenue Montaigne à Paris, ont donc fini par être entendues. À noter que site de Saint Laurent compte encore quelques références de manteaux en fourrure de renard et de lapin, mais cela ne devrait plus être le cas dès la prochaine collection.
En se prononçant aussi clairement contre la fourrure, le groupe Kering envoie un signal fort à l’ensemble du secteur. “Nous considérons qu’abattre des animaux qui ne seront pas mangés strictement pour utiliser leur fourrure ne correspond pas au luxe moderne, qui doit être éthique, en phase avec son époque et les questions de société” partage à l’AFP Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering.
Kering a pris la décision d’arrêter l’utilisation de la fourrure animale. À compter des collections Automne 2022, plus aucune des Maisons du Groupe n’emploiera de fourrure.https://t.co/F6nZgnV9zj#KeringForSustainability #FurFree pic.twitter.com/QZdzJIU2hO
Merci de votre inscription !— Kering (@KeringGroup) September 24, 2021
Alors que de nouvelles matières, sans cruauté et bien plus écologiques, voient le jour, le groupe LVMH, se positionne quant à lui encore en faveur de l’utilisation de fourrures animales.