Eatic, la toute première plateforme française de livraison de repas 100 % végétariens, vegan et éthiques, vient de réussir une levée de fonds de 700 000 €. De nouveaux moyens qui devraient lui permettre de pousser encore plus loin son développement en France.
C’est en novembre 2020 que cinq amis soucieux de l’environnement décident de lancer Eatic, la première plateforme de livraison qui propose des repas 100% vegan, végétarien et éthique. En quelques mois, le concept séduit plus de 50 restaurants partenaires et 5000 utilisateur·rices à Paris, via la livraison à vélo.
Disponible dans un premier temps à Paris (et sa petite couronne) et à Lyon, Eatic ambitionne de s’installer dans les 10 principales villes de France, dont Bordeaux et Rennes début août 2021. La plateforme compte aussi développer une nouvelle version de son application mobile d’ici la fin de l’année 2021 grâce à une levée de fonds de 700 000 euros réussie en juillet.
À l’origine de l’investissement, on retrouve quelques figures engagées telles que Thomas Jonas, PDG de Nature’s Fynd, la start up qui développe des steaks végétaux à base de champignons et Rodolphe Landemaine, fondateur des boulangeries Maison Landemaine, Land & Monkeys ainsi que la marque Yumgo (œufs vegan). Plus surprenant encore, Bertrand Jelensperger, fondateur de The Fork, anciennement La Fourchette, et membre du conseil d’administration de Doctolib.
Une plateforme engagée
Eatic s’efforce de réaliser une livraison zéro déchet pour que les restaurants partenaires utilisent des emballages réutilisables, avec le soutien de Barepack, Milubo et bientôt GreenGo. La marque a aussi rejoint l’incubateur de la ville de Paris, Smart Food Paris, par lequel est passée l’application Too Good To Go. Enfin, plusieurs campagnes au profit d’associations (WWF et L214) ont également été mises en avant.
Également disponible en click & collect, Eatic vise à répondre à une demande croissante des consommateur·rices en quête d’une alimentation plus responsable et à épauler les restaurateur·rices dans le développement de leur activité. “Il n’y a pas aujourd’hui de viande ou de poisson qui soit respectueux de l’environnement.” explique le co-fondateur Benjamin Hélion sur Europe 1.