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Les arguments sanitaires et écologiques en faveur d’une alimentation plus végétale

Clémence Landeau
Le 29 mai 2020

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La Fondation Louis Bonduelle s’est donnée pour objectif d’encourager et de faciliter l’amélioration de nos habitudes alimentaires. Son Livre Blanc “L’alimentation végétale pour répondre aux enjeux planétaires. Pourquoi et Comment ?”, sorti en mars 2020, revient sur les raisons écologiques et sanitaires (et les nombreuses études qui les accompagnent) pour lesquelles il devient urgent de végétaliser nos assiettes.

 

L’espérance de vie en question

Nombre des recommandations de l’OMS soulignent que le végétal constitue un véritable levier pour rendre son alimentation plus saine et durable (consommer 2 à 3 portions de fruits & 2 à 3 portions de légumes par jour, manger régulièrement des légumineuses,…). Depuis 2003, elle préconise une consommation quotidienne de 400 g minimum de fruits et légumes pour prévenir certaines maladies chroniques telles que les cancers, le diabète de type 2 ou encore l’obésité. L’analyse 2019 de la Fondation Louis Bonduelle montre que cette recommandation est encore aujourd’hui loin d’être suivie dans nombre de pays (y compris en Europe). 

Santé Publique France nous encourage également à augmenter la part des végétaux dans notre alimentation, mais aussi à accroître la part du biologique et le fait-maison. Que ce soit à l’échelle régionale ou mondiale, l’insuffisante consommation de végétaux constitue en réalité l’une des raisons majeures du risque de diminution de notre espérance de vie (Global Burden of Disease, étude de l’Université de Washington).

Les émissions de gaz à effet de serre

Notre système alimentaire est responsable de 25 à 30% des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) ; dont une part non négligeable de ces émissions est imputable à l’élevage. Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) insiste en 2019 sur l’importance de réduire les émissions de GES de tous les secteurs pour garantir un réchauffement mondial inférieur aux 2°C et conseille notamment de repenser notre utilisation des terres (cultures adaptées, boisement). À noter que pour répondre à cette attente, les régimes qui réduisent l’apport en protéines animales au profit des protéines végétales sont à privilégier puisqu’ils présentent une empreinte carbone réduite (étude menée pour la France ; Solagro, Afterres 2050).

Si nous respections réellement les recommandations nutritionnelles actuelles, nous polluerions davantage. Seul un régime alimentaire accordant une place plus importante aux protéines végétales, fruits et légumes permettrait de nourrir sainement et durablement l’humanité. Le Conseil Supérieur de la santé de Belgique, en intégrant le critère de soutenabilité dans ses recommandations, a été amenée à promouvoir une limitation de la consommation de viande rouge & transformée, et à soutenir les apports en fruits, légumes frais locaux et de saison.

Selon la Commission Eat-Lancet, un régime alimentaire durable et sain est un “régime flexitarien essentiellement à base de végétaux”.

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